De nos jours, dans la publicité digitale, il est possible de tout connaître : l’identité de celui qui a vu votre publicité, de celui qui est arrivé sur votre site via ladite publicité, mais aussi par quel moyen l’utilisateur est parvenu sur votre site, et bien d’autres choses encore.
Il y a quelques mois, le CPA – Collectif pour les Acteurs du Marketing Digital a publié un livre blanc pour comprendre comment bien mesurer ses performances marketing.
A découvrir.
Le champ des possible en matière d’optimisation des performances susceptibles de rendre les campagnes de publicité plus efficaces, est pour les annonceurs comme pour les prestataires très étendu.
Chose inconcevable avec la publicité offline.
Ainsi, afin de pouvoir suivre les statistiques d’une campagne online, un annonceur va intégrer à ses liens de redirection des trackings qui permettront par la suite l’étude des résultats sur un outil d’analyse approprié et il pourra également arriver que l’annonceur utilise deux outils d’analyse statistique, voire, si un prestataire est impliqué dans la gestion de la campagne, que ce dernier ajoute également son propre outil d’analyse.
Malheureusement, il est très rare que l’on puisse coordonner les différents outils de mesure afin de permettre l’obtention d’informations communes. De fait, les données varient le plus souvent au niveau des clics et des impressions.
Cela peut être parfois source de désaccord entre les deux entités que sont l’annonceur et le prestataire, tous deux impliqués au même titre dans la campagne publicitaire. Bien évidemment, force est de constater qu’il n’y a pas d’outil d’analyse meilleur qu’un autre, et si les données obtenues diffèrent souvent, c’est d’abord que les méthodes et les facteurs d’analyse divergent beaucoup d’un outil à l’autre.
À partir de quand faut-il essayer de comprendre l’écart de statistiques ?
Il arrive souvent que les écarts de chiffres entre deux outils soient simplement dûs aux différences de méthodes de calcul.
Prenons l’exemple du clic. L’enregistrement de ce dernier peut intervenir à différents moments, selon la technologie :
Dans un cas, l’Outil A va tracker et comptabiliser le clic dès lors que l’internaute aura cliqué sur la bannière, avant d’être redirigé vers le site de l’annonceur.
Dans l’autre cas, l’Outil B n’enregistre le clic que lorsque l’internaute arrive à bon port, c’est à dire sur le site de l’annonceur.
Ici, l’écart peut être mis en évidence lorsque :
• l’internaute est redirigé vers une mauvaise URL
• le site de l’annonceur est indisponible ou très lent et l’internaute ferme donc la page avant son chargement
• le site de l’annonceur est chargé dans une iframe et un frame buster est en place
• le tag javascript sur le site de l’annonceur ne s’est pas déclenché
De plus, certaines technologies peuvent mettre en place un certain nombre de règles, parfois contractuelles, pouvant limiter le nombre de clics.
Découvrez les fiches explicatives sur le tracking et ses fondamentaux :
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